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Des partenaires forts pour une production textile équitable

Des précurseurs de la branche textile souhaitent renforcer les syndicats et les organisations non gouvernementales dans les pays du Sud.  

01.12.2024
Entourée de piles de tissus, une femme travaille de manière concentrée sur une machine à coudre industrielle dans une usine textile.
L’Alliance textile milite depuis dix ans pour de meilleures conditions de travail et pour le développement durable dans les chaînes d’approvisionnement mondiales. © picture alliance/zumapress

Berlin (d.de/bmz.de) - Un groupe précurseur composé d’entreprises, d’organisations non gouvernementales, du syndicat allemand ver.di et du ministère fédéral de la Coopération économique et du Développement (BMZ) souhaite renforcer les organisations non gouvernementales et les syndicats présents dans les pays producteurs de textiles. Le groupement a récemment signé une déclaration d’intention en ce sens dans le cadre d’un événement célébrant le dixième anniversaire de l’Alliance textile. L’Alliance pour des textiles durables milite pour un secteur du textile et de l’habillement à la fois social, écologique et exempt de corruption. Elle fut lancée en 2014 par le ministère fédéral allemand de la Coopération économique et du Développement (BMZ). La déclaration d’intention stipule que les syndicats doivent être mieux intégrés dans les mécanismes de plainte afin que les ouvrières et ouvriers des usines textiles puissent faire valoir leurs droits. Elle prévoit que des tables rondes sur les mesures à prendre soient mises en place, par exemple pour lutter contre les violences sexuelles. Par ailleurs, elle invite les signataires à mieux collaborer sur le terrain afin d’œuvrer ensemble pour des conditions de travail équitables. 

La ministre allemande de la Coopération économique et du Développement Svenja Schulze : « Des chaînes d’approvisionnement durables et équitables peuvent réussir si toutes les personnes concernées travaillent ensemble, partagent leurs savoirs et les transmettent. C’est précisément cet échange que nous voulons maintenant promouvoir dans le secteur textile. Les syndicats de nos pays partenaires sont particulièrement importants à cet égard. Car ils sont, avec les organisations non gouvernementales locales, indispensables aux changements sociaux se produisant sur place. »