La manière dont les start-up allemandes contribuent à la protection de l’environnement
Eaux souterraines contaminées, microplastiques, excès de CO2 dans l’atmosphère : les start-up allemandes cherchent des solutions aux problèmes environnementaux urgents qui affectent toute la planète.
Extraire le CO2 de l’air : Climeworks
C’est en 2009 qu’ils ont fondé l’entreprise Climeworks à l’ETH de Zurich, sur la base de leur technologie de captage du CO2 dans l’air. Pour rendre non polluant le dioxyde de carbone capté, ils le stockent sous terre. Ce faisant, les fondateurs misent sur des gisements situés en Islande, où le gaz est stocké dans des couches profondes de la terre. Les deux fondateurs prévoient de construire plusieurs installations aux États-Unis en utilisant cette technologie.
Lutter contre les microplastiques : Plastic Fischer
La start-up allemande s’est donné pour mission de nettoyer les affluents des océans, qui sont pollués par le plastique. Dans cette optique, Plastic Fischer a mis en place des barrières flottantes en Inde et en Indonésie dans des petits fleuves où la circulation maritime est inexistante. C’est ainsi que le plastique ne rejoint pas la mer, où il se décomposerait en microplastiques sous l’effet du soleil et de l’eau salée. L’entreprise, fondée en 2019 à Cologne, indique qu’elle trie le plastique dans des halls loués localement et qu’elle utilise la partie non recyclable dans des usines locales en tant que combustible. À l’avenir, Plastic Fischer souhaite étendre son engagement à d’autres pays.
Des eaux souterraines propres : Intrapore
L’entreprise Intrapore, fondée en 2015 à Essen, nettoie d’une manière « peu invasive » les eaux souterraines contaminées : grâce à une conduite souterraine, les nano- et microparticules arrivent à l’endroit où l’eau est polluée, par exemple par des métaux lourds, des hydrocarbures chlorés ou des pesticides. Les particules réagissent avec les polluants, les décomposent ou forment une zone de filtration à travers laquelle l’eau peut s’écouler et être ainsi purifiée. Ce procédé a été développé par le géomicrobiologiste Julian Bosch. Entre-temps, c’est sur plus de 100 sites en Europe que cette entreprise venant d’Allemagne veille à la propreté de l’eau.