Parler de nos origines
Ouverts, décontractés, pleins d‘humour : ces formats proposent des histoires d’immigration – et bien d’autres choses.
Des vidéos amusantes : les Datteltäter
Ils ont été motivés par « l’absence abyssale des voix musulmanes dans le paysage médiatique allemand ». Pour la combler, un groupe de jeunes créatifs issus de l’immigration ont créé le collectif Datteltäter. Avec leurs vidéos amusantes et d’autres articles, ils proposent de nouvelles perspectives sur la vie des jeunes musulmanes et musulmans en Allemagne et incitent à réfléchir. Et ils transmettent leur approche aux autres au sein de leur « Academy ».
Un podcast nuancé : « Halbe Katoffl“
Il souhaite mettre « les nuances, la vie quotidienne en lumière », explique Frank Joung. Cette perspective manque souvent quand il y va de personnes issues de l’immigration. Dans son podcast Halbe Katoffl, Joung, dont les parents viennent de Corée du Sud, parle donc avec ses invités de tout autres sujets, même si leur origine perce presque toujours. Joung bavarde par exemple avec le rappeur Moses Pelham sur la musique et les sentiments, avec la blogueuse Shia Su sur la manière d’éviter les déchets et avec la footballeuse Tuğba Tekkal sur le sport comme moyen de se libérer.
Des conversations au-delà des différences : « Auf einen Döner »
Elle ne veut « pas mettre l’accent sur les différences », dit Filiz Recber, une restauratrice d’origine turque née à Böblingen. C’est pourtant cette origine que ne cessent de lui rappeler les clients et clientes de son snack « Ützel Brützel » dans le centre de Stuttgart, son personnel ou d’autres encore. Dans son podcast « Auf einen Döner », elle parle donc avec des personnalités connues de leurs origines et de ce qu’elles signifient pour eux – non pas comme une hypothèque mais comme un fait induisant des choix de vie souvent très particuliers.
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