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Les pourparlers se poursuivent : l’espoir d’un accord sur les finances

Sous la pression grandissante de l’étranger, l’Union et le SPD poursuivent leurs négociations. Celles-ci portent sur des fonds spéciaux de plusieurs milliards d’euros.

04.03.2025
Friedrich Merz, le candidat à la chancellerie de l’Union
Friedrich Merz, le candidat à la chancellerie de l’Union © dpa

Berlin (dpa/d.de) – Au troisième jour de négociations à Berlin, les pourparlers entre les partis de l’Union et du SPD évoluent vers une décision sur les questions financières urgentes. Les entretiens portent sur deux fonds spéciaux distincts de plusieurs centaines de milliards d’euros pour la Défense ainsi que pour les infrastructures.

L’annonce dans la nuit de la suspension provisoire de l’aide militaire américaine à l’Ukraine exerce une forte pression en Allemagne sur la constitution du gouvernement. Les questions financières importantes concernant la poursuite de l’aide à l’Ukraine doivent être clarifiées, si possible, d’ici le sommet européen de jeudi, à Bruxelles.

Le probable futur chancelier Friedrich Merz (CDU, photo) et le chef du SPD Lars Klingbeil ont tous deux insisté sur le fait que la clarté financière ne devait pas seulement être établie pour l’Ukraine et la défense nationale, mais aussi pour d’autres domaines comme les infrastructures, les affaires sociales et la compétitivité économique.

Ces deux mesures nécessiteraient une modification de la Loi fondamentale et donc une majorité des deux tiers au Bundestag, ce que l’Union et le SPD n’ont pas dans le nouveau Parlement, même en y ajoutant le parti des Verts. L’AfD, la Gauche et le BSW pourraient donc faire barrage. C’est pour cette raison que l’on réfléchit à une décision de l’ancien Parlement, avant sa dissolution du 25 mars.