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Merz : la dissuasion nucléaire doit être renforcée

Friedrich Merz (CDU), le candidat à la chancellerie de l’Union, souhaite parler du renforcement de la dissuasion avec les puissances nucléaires que sont la France et la Grande-Bretagne.  

10.03.2025
Verteidigungspolitik
© pa/dpa

Berlin (dpa) - Friedrich Merz, le chef de la CDU, plaide pour un renforcement commun en matière de dissuasion nucléaire en Europe. Le candidat à la chancellerie de l’Union a déclaré à la radio allemande Deutschlandfunk que, pour ce faire, selon lui, il fallait discuter d’une participation nucléaire avec la France et la Grande-Bretagne. 

La participation nucléaire fait partie du concept de dissuasion au sein de l’OTAN. Dans ce cadre, les États-Unis accordent à certains partenaires de l’OTAN – dont l’Allemagne – un accès aux bombes atomiques en cas de guerre. La Bundeswehr met des avions à disposition qui peuvent transporter les bombes atomiques américaines jusqu’à destination. 

Merz a fait référence à des discussions avec le président français Emmanuel Macron sur la dissuasion nucléaire. « Nous voulons tout d’abord comparer nos idées », a déclaré Merz. « Nous devrions aussi impliquer la Grande-Bretagne. Nous avons encore deux puissances nucléaires en Europe. Il s’agit de la France et de la Grande-Bretagne. » Les discussions devraient toujours être menées dans l’optique d’un complément au bouclier de protection nucléaire américain « que nous souhaitons bien entendu voir maintenu ». 

Merz a expliquer clairement que l’Allemagne « ne pourra et ne devra pas disposer elle-même d’armes atomiques ». Il y aurait au moins deux traités qui n’y autorisent pas l’Allemagne, dont le Traité de Moscou de 1990. « Dedans, l’Allemagne a expressément renoncé à posséder elle-même des armes atomiques, et cela restera ainsi. »