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7 infos concrètes sur la transition de l’industrie allemande

L’industrie allemande devient plus écologique et s’appuie sur les efforts communs déployés au niveau politique, économique et dans la recherche. 

22.02.2024
Une usine dans la nature: les exploitations doivent produire de façon durable.
Une usine dans la nature: les exploitations doivent produire de façon durable. © Adobe/Stock

L’industrie est responsable d’environ 22 % des émissions de gaz à effet de serre en Allemagne. Il ne faut donc pas négliger ce secteur pour arriver à la transition énergétique

 

Aux termes de la loi sur la protection du climat, en 2030, les entreprises industrielles allemandes pourront encore rejeter 120 millions de tonnes de CO2, soit 60 millions de moins qu’en 2020.  

 

En 2045, les entreprises allemandes ne devront plus émettre de gaz à effet de serre au niveau net, et donc être réellement neutres sur le plan climatique. 

 

Le nouveau programme de financement des contrats de protection du climat doit permettre de réduire 350 millions de tonnes de CO2 d’ici à 2045 en Allemagne. Les contrats visent des pratiques de production modernes et respectueuses du climat dans les secteurs industriels qui consomment beaucoup d’énergie, notamment dans les industries du papier, du verre, de l’acier et de la chimie. 

 

L’électricité utilisée par les entreprises doit provenir à 100 % d’énergies renouvelables pour recevoir la subvention octroyée par les contrats de protection du climat. 

 

18 partenaires issus du secteur industriel et de la recherche, de Thyssenkrupp et Siemens à l’Institut Max-Planck de conversion chimique de l’énergie en passant par les universités d’Aix-la-Chapelle et de Bochum, se sont réunis au sein du projet Carbon2Chem financé par le ministère fédéral de l’Éducation et de la Recherche. L’objectif du projet est d’utiliser les émissions de dioxyde de carbone dont l’industrie ne peut se passer comme matière première dans l’industrie chimique et d’établir ainsi un modèle circulaire de préservation des ressources. 

 

17 partenaires, parmi eux des syndicats, des unions d’entreprises et organisations patronales, la Chambre allemande de commerce et d’industrie (DIHK) tout comme le ministère de l’Économie coopèrent au sein de l’« Alliance pour l’avenir de l’industrie » qui s’intéresse notamment aux enjeux écologiques du secteur.