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Les nouvelles start-ups allemandes

Le secteur des start-ups est plus vivant que jamais en Allemagne. Une petite série sur les créateurs d’entreprise qui réussissent. 1ère partie : les start-ups informatiques.

27.06.2016
© dpa/Gero Breloer - Startups

Une start-up est créée à Berlin toutes les 20 heures. Munich ou Hambourg sont également intéressantes pour les jeunes créateurs d’entreprise. Selon le Deutscher Startup-Monitor (DSM), 8,6 % des entreprises furent créées en 2015 dans le secteur informatique et de développement des progiciels. Les universités allemandes mettant l’accent sur la technique et la gestion, notamment, forment des informaticiens de premier ordre. Mais un excellent informaticien n’est pas toujours un bon créateur d’entreprise.

EXIST soutient les premiers pas

C’est ici qu’intervient EXIST, le programme de promotion du ministère fédéral de l’Economie et de l’Energie (BMWi). Il soutient les diplômés universitaires, les scientifiques et les étudiants préparant la création de leur entreprise. Celonis à Munich en est un bon exemple : cette start-up qui a été soutenue par EXIST a été créée en 2011 par trois étudiants de l’université technique de Munich. Martin Klenk, Bastian Nominacher et Alexander Rinke proposent la technologie de big data « Process Mining » qui analyse automatiquement les processus en entreprise. Aujourd’hui, Celonis est utilisé dans plus de 25 pays par des firmes comme Siemens, Deloitte, Bayer et Vodafone. Le siège de Secomba, fondée par Andrea Pfundmeier, se trouve également dans le sud de l’Allemagne, à Augsbourg. Et elle est tendance car, selon le DSM, le pourcentage de créatrices d’entreprises est passé de 10,7 % en 2014 à 13 % en 2015. Avec Robert Freudenreich, cette juriste d’entreprise a lancé Boxcrypter, un logiciel de cryptage permettant de sauvegarder les données en toute sécurité dans le nuage. La start-up a obtenu en 2014 le Prix allemand des créateurs d’entreprise et Boxcrypter a réussi à s’imposer avec succès face aux grands du secteur.

Berlin est la capitale de la création d’entreprise en Allemagne. En 2015, 2,1 milliards d’euros d’investissements en capital-risque sont allés aux start-ups berlinoises, un record au niveau européen. Londres vient au deuxième rang avec 1,7 milliard d’euros d’investissements. Berlin est aussi la ville de la start-up Cookies. Son système de paiement par application promet des versements aussi aisés qu’un texto. Ses créateurs, le Russe Garry Krugljakow et l’Algérien Lamine Cheloufi, emploient 24 salariés dans 12 pays. C’est un bon exemple de l’internationalité des start-ups allemandes : près de 10 % des créateurs et créatrices de start-ups et 22 % des salariés dans les start-ups viennent de l’étranger.

http://deutscherstartupmonitor.de

www.celonis.de

www.boxcryptor.com

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