Des réfugiés connus
Sept hommes et femmes qui durent quitter leur pays d’origine.

Gerhard Richter
L’artiste contemporain allemand le plus connu et le plus coté s’enfuit de RDA en 1961 pour passer à Berlin-Ouest, quelques mois avant la construction du Mur. Il dut laisser ses tableaux en RDA.
Herta Müller
La famille de cette prix Nobel de la littérature appartenait à la minorité germanophone au Banat, en Roumanie. Herta Müller refusa de collaborer avec le service secret de la dictature communiste et fut persécutée. En 1987, elle partit en République fédérale d’Allemagne.
Neven Subotić
Vedette de la Bundesliga, il est né en 1988 à Banja Luka, dans l’actuelle Bosnie-Herzégovine. Il s‘installa au Bade-Wurtemberg en 1990 avec ses parents et sa sœur, puis émigra en 1999 avec sa famille aux Etats-Unis. Subotić entama ensuite une carrière de footballeur professionnel en Allemagne et joue depuis 2008 au club de Borussia Dortmund.
Yared Dibaba
En 1969, cet animateur de télévision quitta, enfant, l’Ethiopie ravagée par la guerre civile. Dans sa nouvelle patrie dans le nord de l’Allemagne, Dibaba apprit aussi le dialecte régional.
Saša Stanišić
Il obtint le Prix du salon du livre de Leipzig en 2014 avec son roman « Avant la fête ». L’allemand n’est pourtant pas sa langue maternelle : en 1992, il s’enfuit de Bosnie avec ses parents à l’âge de 13 ans.
Fatmire Alushi
Deux fois championne d’Europe, une fois championne du monde et une fois vainqueur de la Ligue des champions de foot, Fatmire Alushi quitta le Kosovo en 1992 avec sa famille.
Ilija Trojanow
Juste avant d’entrer à l’école en 1971, sa famille s’enfuit de Bulgarie en Allemagne. Un an plus tard, ils partirent pour le Kenya où le père de Trojanow travaillait comme ingénieur. De 1972 à 1984, l’auteur vécut à Nairobi, à l’exception d’un séjour de trois ans en Allemagne.