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Les ministres des Affaires étrangères du G7 soulignent leur soutien à l’Ukraine

Lors de la MSC, le G7 réaffirme son soutien à l’Ukraine. L’Europe veut avoir son mot à dire dans les négociations de paix : un sommet européen spécial pourrait suivre.

16.02.2025
Les ministres des Affaires étrangères des pays du G7
La ministre des Affaires étrangères Baerbock avec ses collègues du G7 sur la Conférence de Munich sur la sécurité. © picture alliance/dpa

Munich (d.de/dpa) – Au terme d’une rencontre en marge de la Conférence de Munich sur la sécurité, les ministres des Affaires étrangères des pays du G7 ont réaffirmé leur soutien au renforcement de l’Ukraine. Des garanties de sécurité solides seraient désormais nécessaires pour l’Ukraine afin d’assurer que la guerre ne puisse pas reprendre après un éventuel accord de paix. Lors de la réunion des chefs de la diplomatie des États-Unis, de la France, de l’Allemagne, de la Grande-Bretagne, du Canada, du Japon, de l’Italie et de l’UE, leur homologue ukrainien Andrii Sybiha était également présent.

La déclaration n’a pas exclu de nouvelles sanctions contre la Russie. Elles dépendraient cependant du fait que ce pays s’engage dans des discussions sérieuses sur l’avenir de l’Ukraine, qui promettraient à l’Ukraine la sécurité et la stabilité sur le long terme en tant que nation souveraine ainsi que l’intégrité territoriale.

La Conférence de Munich sur la sécurité (MSC) arrive aujourd’hui à son troisième et dernier jour. Au programme de cette rencontre internationale : l’architecture de sécurité européenne, l’accélération de l’adhésion des pays des Balkans à l’UE et la compétitivité de l’Europe.

Samedi, lors de la MSC, le chancelier Olaf Scholz, la ministre des Affaires étrangères Annalena Baerbock et le président ukrainien Volodymyr Zelensky, entre autres, ont appelé à ce que l’Europe et l’Ukraine soient associées aux discussions entre les États-Unis et la Russie sur une éventuelle fin de la guerre. « Pas de décisions sur l’Ukraine sans l’Ukraine, pas de décisions sur l’Europe sans l’Europe », a averti Zelensky.

Interrogé à ce sujet, l’envoyé spécial du gouvernement américain pour la Russie et l’Ukraine, Keith Kellogg, a répondu de manière évasive, sans préciser concrètement quel serait le rôle des Européens. À la question de savoir si l’Europe serait à la table des négociations, Kellogg a répondu : « Définissez-le à la table. » Kellogg a indiqué que tout n’était qu’une définition de termes.

Alors que la MSC touche à sa fin, une nouvelle réunion internationale pourrait très bientôt suivre. Pour répondre à l’orientation prise par le président américain Donald Trump sur une éventuelle fin de la guerre en Ukraine, les dirigeants de l’UE veulent se consulter à brève échéance dans le cadre d’un sommet extraordinaire. « Il y a des discussions en cours entre des dirigeants européens sur une éventuelle réunion informelle, mais rien n’est encore fixé », a-t-on fait savoir à l’Élysée.