Une mission commune : objectif Lune
De la reproduction de la Lune aux satellites spéciaux : l’Allemagne produit des innovations importantes pour le retour de l’Homme sur la Lune.
LUNA Analog Facility : la Lune sur Terre
Maintenant, on trouve la Lune aussi à Cologne : Depuis peu, des chercheurs peuvent y étudier les satellites de la Terre. LUNA Analog Facility simule les conditions à la surface de la Lune. Le seul centre de recherche de ce type dans le monde, un projet commun du Centre allemand aérospatial et aéronautique (DLR) et de l’Agence spatiale européenne (ESA), prépare les astronautes mais aussi les robots pour aller sur la Lune. Pour cela, un paysage impressionnant a été installé dans une grande salle sur une surface de 700 km2, remplie de « poussières de Lune », qui ressemble à s’y méprendre au véritable régolithe. Les pierres et les rochers sont également inspirés de la géologie lunaire et un simulateur solaire crée des conditions d'éclairage comme sur la Lune.
Le centre de contrôle lunaire européen : regarder la Lune en Bavière
Oberpfaffenhofen est une tranquille agglomération de Haute-Bavière mais aussi un des plus importants centre de recherche du DLR en Allemagne, avec environ 2 000 collaborateurs et 13 établissements scientifiques. À partir de là, au centre de contrôle Columbus, 75 personnes pilotent les activités européennes sur la station spatiale internationale (ISS) qui continuera à être exploitée au moins jusqu’en 2028. Au printemps 2024, le développement du centre de contrôle a été annoncé. À l'avenir, il soutiendra les missions astronautiques vers la Lune et sera également responsable, du côté européen, de l'exploitation du Lunar Gateway, l'avant-poste prévu de l'humanité dans l'espace, qui tournera autour de la Lune et servira de base pour son exploration.
Le petit satellite TACHELES : une partie d’Artemis II dans l’espace
Il a la taille d’un carton de chaussures et porte un nom intéressant : TACHELES est un petit satellite de l’entreprise berlinoise NEUROSPACE. En allemand, son nom qui provient du yiddish évoque une communication claire. « Tacheles reden » (« parler Tacheles » en français) signifie aller droit au but. Atteindre l’objectif : c’est ce à quoi contribue TACHELES. Lors de la mission lunaire Artemis II, dont le lancement est prévu en septembre 2025, le satellite fera plusieurs fois le tour des satellites en vaisseau spatial et recueillera des informations qui prépareront l'atterrissage sur la Lune d’Artemis III en 2026. Lors de son voyage dans l’espace, TACHELES testera l’électronique du Rover de la mission Artemis : une étape importante vers une nouvelle exploration de la Lune.