Des pionniers de la recherche sur les matériaux
L’Italienne Francesca Santoro et le Britannique Stuart Parkin découvrent dans des matériaux de nouvelles possibilités et effectuent des recherches à cet effet en Allemagne.

Francesca Santoro : des composants pour le corps humain
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Ouvrir le formulaire de consentementFrancesca Santoro a trouvé un sujet extrêmement fascinant, et ce, dès le début de sa carrière scientifique : elle travaille sur des matériaux bioélectroniques et étudie la manière dont ils interagissent avec le corps humain. Dans son Italie natale, Santoro avait mis au point des micro-pansements permettant de stimuler électriquement les cellules cutanées lésées afin d’améliorer la guérison des tissus altérés.
Après son départ pour le Centre de recherche de Julier (Forschungszentrum Jülich) situé en Allemagne, Santoro a poursuivi cette approche. C’est là qu’une équipe placée sous sa direction a réussi à développer un nouveau type de puce. Celle-ci est basée sur des polymères conducteurs et des molécules sensibles à la lumière qui permettent d’imiter la rétine de l’œil et ses voies optiques. « Ce qui est bien avec les puces, c’est qu’elles disposent de ‘réseaux neuronaux profonds’ qui sont eux-mêmes capables d’apprendre : au début, nous devons encore expliquer aux réseaux ce qu’ils doivent faire, mais plus ils ‘collaborent’ avec les cellules nerveuses humaines, mieux ils s’intègrent », précise Santoro. Cela permet d’espérer qu’à l’avenir, pour le bien des patients, les implants rétiniens puissent être encore mieux intégrés au corps humain.
Stuart Parkin : des aimants pour le transfert numérique de données

Alors qu’il travaillait encore dans l’industrie, le Britannique Stuart Parkin a jeté les bases de ce qui allait devenir une avancée révolutionnaire. « Lorsque j’ai proposé cela pour la première fois, on m’a dit que c’était impossible », se souvient Parkin. Ses recherches sur les couches magnétiques fines ont pourtant rendu possible de lire de manière fiable des données, même à partir de matériaux de stockage densément compactés. La densité des données sur les disques durs a ainsi pu être multipliée par 1 000 : un fondement essentiel pour les applications Big-Data. Dans notre vie quotidienne, le travail de Parkin a contribué à ce que les films et les images puissent aujourd’hui être échangés sans problème par le biais des réseaux sociaux ou des clouds informatiques.
À l’Institut Max-Planck de physique des microstructures basé à Halle, dans l’est de l’Allemagne, où Parkin travaille en tant que directeur depuis 2014, il fait aussi progresser la recherche sur les matériaux pour obtenir de nouvelles performances maximales dans l’utilisation des données. Son « concept de mémoire racetrack » pourrait permettre de lire des données issues de disques durs non seulement en grandes quantités, mais également bien plus rapidement qu’auparavant. Ce faisant, Parkin utilise à nouveau les propriétés particulières des aimants et les fait passer en tant que supports de stockage à travers un nanofil à des vitesses de quelques kilomètres par seconde.
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